ANDREW MAHO

Je n’ai pas toujours travaillé dans le secteur de l’accompagnement. Comme beaucoup de coachs, j’ai en effet eu une « première vie » professionnelle. La mienne fut en tant qu’ingénieur en statistique, notamment dans le secteur des sondages et du marketing. 

Beaucoup s’étonneront de ce « virage à 180° » apparent, qui part des sciences dures pour aller vers les sciences humaines. Ce n’est pourtant pas ainsi que je le vis.

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D’une part le coaching et la thérapie sont des disciplines bien plus techniques et complexes qu’on peut l’imaginer. Je les conçois en tout cas avec la même exigence et la même rigueur que ce qui m’a passionné dans les mathématiques. Surprenant ? Pas plus, selon moi, qu’un musicien ne peut sublimer son art sans maîtriser parfaitement la technique de son instrument.

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Inversement, en tant que manager, l’humain était omniprésent dans mes précédents postes : chaque jour, il s’agissait d’écouter, motiver, coopérer, conduire le changement… cela me passionnait, et continue de m’animer lorsque j’accompagne mes clients aujourd’hui. Cette dimension humaine se retrouvait même dans la matière de mes activités : modéliser la psychologie du consommateur, comprendre les attentes du citoyen… mon métier actuel ne consiste qu’à aller s’émerveiller d’un peu plus près de qui sont les gens, pour une cause plus noble encore, celle d’accompagner.